La radioactivité

Janvier 2023

Un radio-isotope peut se désintégrer en un nouveau radio-isotope, pas forcément stable.

On se retrouve alors avec une cascade d'évènements, des chaines de désintégrations, ce qui définit ce qu'on appelle des familles radioactives.

Ce n'est pas très important de savoir ce qu'est une famille radioactive, et encore moins de les connaitre, mais bon, cela est parfois utile dans certains cas, par exemple quand on analyse "des restes de matière" pour remonter aux origines, car les proportions de matériaux seront particuliers.

Exemple de l'uranium 238

Inutile de faire des grands discours, voici l'exemple de l'uranium 238, l'isotope le plus courant.

Ça se lit comme ça, d'une manière un peu évidente :

  • Un noyau d'uranium 238 se désintègre en thorium 234 avec une émission alpha (perte de 2 neutrons et 2 protons)
  • Le thorium 234 se désintègre en proactinium 234: un neutron s'est transformé en proton, avec émission d'un électron
  • Le proactinium 234 se désintègre en uranium 234: (encore) un neutron s'est transformé en proton, avec émission d'un électron
  • Un noyau d'uranium 234 se désintègre en thorium 230 avec une émission alpha (perte de 2 neutrons et 2 protons)
  • ...
  • et ça termine en plomb 206, un isotope stable du plomb.
😣 C'est quand même curieux ton histoire de désintégration de l'uranium 238 !
Plait-il ? 🤨
🤔 Ben oui, on ne devrait plus en trouver puisqu'il se désintègre.
Sauf que statistiquement, c'est très long.
Il y a vraiment beaucoup d'atomes, et ils ne cassent pas tous en même temps.
Et du coup on se retrouve avec une proportion de matériaux qui dépend de la vitesse avec laquelle ils se désintègrent.

La désintégration suit une certaine loi statistique, et on définit ce qu'on appelle la demi-vie.