Deepfakes et identité
D'abord il faut connaitre un minimum de choses en reconnaissance faciale.
Ce n'est pas très compliqué car il existe un seul mécanisme de base : avant de re-connaitre c'est écrit dedans en français il faut connaitre d'où l'importance du préfixe re.
Nous avons donc forcément deux étapes: l'enrôlement où on fait connaissance, puis la reconnaissance elle-même vous faites ça depuis des lustres avec votre cerveau.
Étape 1 : enrôlement
Il suffit de présenter sa tête à une caméra, et le logiciel se charge d'enregistrer votre visage, éventuellement votre nom, mais ça, c'est secondaire.
Voici un exemple, on remarquera qu'il ne passe rien de vraiment spécial.
Étape 2 : reconnaissance
Puis on passe à l'étape où le logiciel vous retrouve dans sa base de donnée -mais on peut aussi faire des comparaisons directes, c'est pareil. Quand on a une base de donnée, alors il faut essayer avec tous les candidats de la base, ça peut être long.
C'est l'utilisateur qui choisit le seuil. Enfin, plutôt le vendeur de matériel, très rarement l'utilisateur final, car si vous voulez une application super-sécuritaire, alors on aura tendance à monter le seuil.
Sauf que si vous faites ça, alors les bonnes personnes seront aussi difficilement reconnues.
À l'inverse, si vous baissez le seuil, vous serez plus facilement reconnu. Mais le logiciel se trompera plus souvent.
Les valeurs sont très différentes d'un logiciel à un autre.
Idéalement, il faut annoncer le taux de FRR en même temps,
mais bon, c'est déjà assez compliqué pour un débutant.
Vous pouvez aller sur mon site sur la biométrie si vous voulez en savoir plus.
On retiendra ici surtout cette histoire de score, cela va beaucoup nous resservir.
Maintenant, rien n'est parfait : on peut tromper la reconnaissance faciale en utilisant un masque physique.