Deepfakes et identité
Remplacer un visage dans une scène ou une vidéo est une opération devenue efficace et relativement simple à faire de nos jours. On peut même, avec un peu de matériel, le faire en temps réel à partir d'une caméra.
Ceci dit, la tromperie n'est pas parfaite et un humain méfiant un homme averti en vaut deux est encore généralement capable de détecter les faux, surtout si on peut interagir en temps réel en demandant ou provoquant des mouvements que l'IA n'aura pas encore appris à faire, mais bon, les choses évolueront.
Tromper un logiciel de reconnaissance faciale est assez facile à faire si celui-ci n'est pas équipé d'éléments allant dans le sens de la détection du vivant, c'est un vieux problème qui n'a pas solution évidente car de toutes manières, personne n'est capable de donner une définition vraiment utilisable de ce qui est vivant.
L'identification à distance avec un smartphone est truffée de pièges, et pour s'en prémunir, il faudra -a minima- suivre les exigences du référentiel PVID édité par l'ANSSI, et on peut parier que ces exigences évolueront avec le temps afin de les améliorer au fur et à mesure des nouvelles attaques qui seront trouvées.
Ce sera un travail sans fin: on utilise l'IA pour se prémunir d'attaques construites à partir d'IA... Mais on peut espérer que la mise en œuvre des attaques soient de plus en plus couteuse, ce qui limitera naturellement la progression. C'est le cas des cartes à puce et autres SIM qui ont augmenté progressivement leur niveau de sécurité.
Eh bien voilà, arrivé ici, vous avez toutes les billes pour faire le cake😋😋