Les ordinateurs quantiques
qubit: reboot
C'est là que se joue l'intérêt des ordinateurs quantiques.
Pour combiner deux qubits, on utilise le produit tensoriel.
Ce n'est pas un gros mot, et de plus, vous avez forcément vu ça avec les espaces vectoriels : on multiplie deux espaces vectoriels pour en avoir un nouveau plus grand, ce qui va permettre de manipuler plus de vecteurs ensembles, donc plus de particules.
C'est aussi là qu'on va devoir se souvenir des matrices.

Regardez bien comment on manipule 2 qubits à la fois : c'est juste un outil mathématique qui est bien adapté et oui, il fallait mieux suivre les cours de math au lycée.
On voit la relation avec les matrices, en particulier le coup des opérateurs qui ne sont jamais que des matrices qu'on multiplie avec les vecteurs. On remarquera la mécanique pour combiner 2 vecteurs.
N'oubliez pas que les nombres sont des nombres complexes ah oui, quand même.
Et la somme des carrés des coefficients vaut toujours 1, contrainte remarquable qui impose pas mal de choses.
Dans un ordinateur quantique, on va introduire des matrices que l'on va multiplier avec nos vecteurs = les qubits.
Et c'est là qu'on se dit qu'avec seulement une dizaine de qubits, et bien la taille des matrices augmente considérablement, en fait c'est la dimension de l'espace vectoriel qui croit exponentiellement.
Et du coup, pas besoin de beaucoup de qubits pour représenter des combinaisons gigantesques : c'est là que se joue l'intérêt d'un ordinateur quantique, qui ne sera, pour le coup, qu'une machine à faire des multiplications/additions de nombres complexes.
Oui, je sais, dit comme ça, un ordinateur quantique, c'est très con.
Mais c'est le cas.
On verra qu'introduire les données = les matrices, et bien c'est super-pénible. Ainsi que lire le résultat, puisque ce seront des probabilités et oui, on n'est pas sorti.